Oct 14, 2010

France wants a charter to guarantee the right to oblivion of their Internet users. Google didn't sing .... yet.

C’est un hasard, mais il tombe on ne peut mieux. Le jour où sort sur les écrans français The Social Network, le film de David Fincher consacré à la naissance de Facebook, le secrétariat d’Etat au Développement numérique signe une charte du droit à l’oubli avec plusieurs réseaux sociaux et moteurs de recherche.
C’est le deuxième document de ce genre que Nathalie Kosciusko-Morizet soumet aux acteurs du Web français. La première charte, signée en début de mois, encadrait l’utilisation des données personnelles dans la cadre de la publicité ciblée. « Cette fois, cela concerne les informations que l’on poste de manière volontaire et que l’on voudrait un jour voir disparaître », explique la secrétaire d’Etat.
Microsoft, Pages jaunes, Trombi.com, Skyrock (en tant qu'hébergeur des Skyblogs), Viadeo, Copains d’avant ont répondu à l’appel. Et Google ? Et Facebook ? Ils auraient été « proches de signer », assure la secrétaire d’Etat, mais pour des raisons juridiques et d’organisation interne, il va falloir attendre encore un peu.
L’idée de cette charte est d’éviter d’avoir à travailler à une nouvelle loi et de préciser les principes énoncés dans les lois existantes. « Il y a déjà beaucoup de choses dans la loi de 1978 sur l’informatique et les libertés. Le droit d’accès, le droit de modification, le droit d’opposition… On avait plutôt besoin d’une traduction concrète de ces grands principes », continue Nathalie Kosciusko-Morizet.

Contact obligatoire

Le document, d’une demi-douzaine de pages (à télécharger ici, en PDF, sur le site du secrétariat d'Etat), stipule par exemple que les signataires proposeront dès la page d’accueil un lien exposant la politique de conservation de données du site : quelles données sont collectées, combien de temps, pour quoi faire, comment régler les paramètres de confidentialité, comment faire valoir son droit d’opposition, quels sont les droits des utilisateurs, etc.
Les moteurs de recherche, plus particulièrement, « s’engagent à procéder dans les meilleurs délais à la mise à jour des caches quand une modification leur est signalée, et à leur vidage lorsqu’un contenu est désindexé ». Mais si Google ne signe pas, vu le poids de ce moteur de recherche, la portée de cette disposition risque d'être assez faible.
La charte demande la mise en place d’une série d’outils pratiques pour faciliter la vie de l’internaute. Notamment lui permettre de voir l’ensemble des données qu’il a fournies au site et de supprimer facilement son compte ou des informations. Les sites sont tenus de fournir un contact par lequel les internautes peuvent passer pour demander des modifications, y compris ceux qui ne seraient pas membres du site mais qui sont mentionnés dans les pages (notamment par leur présence sur des photos).
La secrétaire d’Etat a également tenu à aborder un sujet « sensible », de son propre aveu, celui du transfert de données personnelles d’un site à l’autre. La charte impose de demander son consentement à l’utilisateur et à l’informer lorsque ses informations sont transmises hors de l’Union européenne. « Actuellement, c’est loin d’être le cas », assure la secrétaire d’Etat.
 If you like french, here is the full story : http://www.01net.com/www.01net.com/editorial/522206/une-charte-pour-garantir-le-droit-a-l-oubli-des-internautes/?r=/rss/actus.xml

Here is the translation via Google Translate ( funny no?... who said Google is 100% pure evil ? LOL)
  It's a chance, but the odds can not be better. The day of the release on the French screens of the movie The Social Network (movie devoted to the birth of Facebook) the French Secretary of State for Development signed a charter of digital rights to oblivion with several social networks and search engines.
  This is the second such document that Nathalie Kosciusko-Morizet submit to French Web players.  The first charter, signed earlier this month, framed the use of personal data in the context of targeted advertising . "This time it concerns information that we post on a voluntary basis and that we would ever want to see disappear, "said Secretary of State.
  Microsoft, Yellow Pages, Trombi.com, Skyrock (as host of Skyblogs), Viadeo, Buddies before responding to the call. And Google ?   And Facebook? They were "close to signing," says Secretary of State, but for legal reasons and internal organization, it will have to wait a little longer.
   The idea of this charter is to avoid having to work on a new Act and clarify the principles contained in existing laws. "There are already many things in the 1978 Law on Informatics and Freedoms.  The right of access, the right of amendment, the right to object ... We had rather need a concrete translation of these principles, "continued Nathalie Kosciusko-Morizet.

  Contact mandatory

  The document, a half-dozen pages ( download here in PDF on the website of the Secretary of State), for example, stipulates that signatories will offer the home page a link explaining the conservation policy site data: what data are collected, how long, what for, how to adjust the privacy settings, how to assert his right to object, what are the rights of users, etc..
  Search engines, in particular, "undertake to proceed promptly to update their cache when a change is reported, and dump them when content is de-indexed.   But if Google does not sign, given the weight of this search engine, the scope of this provision might be quite low.
  The charter calls for the establishment of a series of practical tools to make life easier for the user, allowing him to see all the data he provided to the site and easily delete their account or information.  Sites are required to provide a contact through which users can go to ask for changes, including those who are not members of the site but who are mentioned in the pages (including their presence in photographs).
  Secretary of State was also keen to talk about something "sensitive" by his own admission, the transfer of personal data from one site to another.  The charter requires the consent request to the user to know when their information is shared outside the European Union. "Currently, it is far from being the case," says Secretary of State.

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